Pour nous suivre dans notre promenade

Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous, les drôles d'oiseaux, nous avons entamé un dialogue, une promenade sur la plage de la pensée. Dans le bruit des vagues, il nous est vite apparu que nous nous interrogions sur "comment vivre ?". Comment vivre avec les autres, comment choisir, comment agir, etc. Hervé a très vite glissé des extraits de textes philosophiques, comme autant de coquillages autour desquels réfléchir. Et nous nous sommes dits que cette promenage, cette plage, ces vagues pouvaient intéresser d'autres personnes que nous.

Il nous a semblé nécessaire de faire (relativement) court afin que les promeneurs puissent ajouter leurs remarques complémentaires, perplexités, objections. Mais si vous préférez le très très court, optez pour nos patiences.


Le dernier billet de ce blog




 Hervé Parpaillon a disparu le 29 août 2014. Le dernier sujet qu'il avait choisi était le courage.


Vous pouvez laisser un mot si vous avez connu Hervé ou si vous avez apprécié marcher avec lui, avec nous, sur la plage de la pensée.

  

Vivre ensemble 


 
Troisième et dernière partie : des textes de Tocqueville, Lévinas, Montesquieu et Rancière sur le sujet. (troisième partie)   

 
Deuxième partie : Comment et pourquoi cette question du “vivre ensemble” a commencé à se poser. Pourquoi ces modes de vie traditionnels, où cette question ne se posait pas, ont disparu petit à petit. (deuxième partie)


Première partie : pourquoi se rapproche-t-on les uns des autres ? Avec quelles modalités vit-on ensemble ? Qu’est-ce qui ensuite nous retient les uns aux autres ? De la manif pour tous à Facebook ! (première partie)




Et avant...

Vous rencontrez un gros problème. Que faire ? Le laisser reposer, dit Thich Nhat Hanh, comme repose le jus de pommes. Oui mais que faire pendant ce temps ? Attendre. Etre attentif. Pas simple...




Que faire devant un problème inextricable ?
Asseyez-vous et observez patiemment le jus de pommes de Thich Nhat Hanh. (première partie)










 
Les plus grands scientifiques, comme monsieur et madame tout-le-monde, sont parfois portés dans leurs recherches ou leur quotidien par une marotte, une manie, un dada. Vilaine manie ou marotte féconde ?
Le premier tableau mettra Kepler, Copernic et Einstein en scène. Voici Russell ou la marotte féconde... Ouvrez le rideau.

Deuxième tableau : nos marottes, parfois, sont des guides fertiles. Du Christianisme à l'éducabilité, la marotte féconde pour la conduite de la vie.



“D'après vous, peut-on enseigner sans manipuler ?” C'est ainsi qu'ont commencé de longues discussions entre les trois oiseaux. Et Hervé de tendre un texte de François Roustang. Une vraie peau de banane sur laquelle glisse la pensée trop droite... Clic !


Dans la seconde partie de cette réflexion, nous verrons comment la main peut agir pour guider la jeune vigne afin qu'elle se consolide autour d'une treille et conserve des degrés de liberté en choisissant son chemin au travers de la treille Cliquer ici pour en savoir plus !


 

Avec le charron, de Tchouang Tseu, voici une réflexion sur la manière d'enseigner aux autres et d'apprendre des autres. clic !



Poursuivons avec un sacré personnage, le boucher, de Tchouang Tseu, qui parle du geste juste, de la bonne manière d'agir. clic !






L'éternel retour, de Nietzsche
Sur les berges nietzschéennes avec le thème de l'éternel retour. Imaginez que tout ce que vous vivez en ce moment vous l'avez déjà vécu et le revivrez à l'infini... En route ? clic !


***

La philosophie est traditionnellement conçue comme une tentative de réponse à la question primordiale "Comment vivre ?". Deux philosophes contemporains, Hilary Putnam et Stanley Cavell, soutiennent que c'est bien à cela qu'il faut revenir. Selon Putnam : "le rôle de la réflexion philosophique dans ce qu'elle a de meilleur" est de "changer à la fois notre vie et la manière dont nous percevons notre vie" (cité par Richard Shusterman in "Vivre la philosophie, Pragmatisme et art de vivre" chap. II).
Quant à Socrate, considéré (à tort ou à raison...) comme l'initiateur de la tradition philosophique, il disait qu'il recherchait "la vie bonne", grâce au dialogue. Au passage, rappelons que le mot "dialogue" ne signifie nullement "relation d'interlocution n'ayant que deux partenaires", mais qu’il désigne le passage de la parole (logos) à travers (dia) plusieurs interlocuteurs.... C'est très exactement le cas pour notre réflexion à six mains.

 
Hervé Parpaillon


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